Patek Philippe Twenty~4 Automatique : ronde heure féminine
Jeudi 11 octobre, la manufacture Patek Philippe organisait au cœur de Milan, le lancement mondial de la nouvelle Twenty~4 Automatique, la première collection automatique trois aiguilles de cette ligne exclusivement féminine. L’occasion de découvrir cette merveille au dessin intemporel, pensée pour celles qui écrivent leur propre histoire et définissent leurs traditions personnelles.
Lancée en 1999, la ligne Twenty~4 avait conjugué féminité et formes géométriques pour distiller une dynamique propre à ce type de dessin alors dans l’air du temps. Aujourd’hui, ce modèle plébiscité par les femmes actives se réinvente pour dévoiler combien est riche la palette de ses potentialités et à quel point elle fait corps avec la philosophie de cette manufacture qui a fait de l’intemporalité et de la transmission, un idéal horloger.
Automatiquement belle
Jeudi soir, dans une cour intérieure au cœur de Milan, à l’adresse des bureaux de Patek Philippe Italie, se dressait une grande halle de verre montée pour rassembler toutes les invitées à cette naissance horlogère, et quelques journalistes masculins pour rendre compte de l’heureux événement. Dans ce cadre chaleureux où couraient des plantes et où étaient exposées des robes réalisées en papier découpé avec art, les participants ont pu découvrir les nouvelles collections Twenty-4 Automatique après une allocution de Thierry Stern. Ces dernières ont étonné les spécialistes. En effet, la plupart des personnes conviées s’attendaient à la présentation d’une déclinaison de la Twenty-4 en version automatique, mais peu nombreuses étaient en revanche celles à avoir deviné que le boîtier de la nouvelle collection serait rond. Et pourtant, en y réfléchissant bien, la structure même du marché, plus orientée vers une mondialisation que vers une partition de ce dernier, imposait presque naturellement ce type de dessin à la fois plus consensuel et moins segmentant.
L’esprit à la lettre
Les professionnels du métier le savent : la puissance de la signature au cadran influe de façon assez importante sur l’appréciation et, à ce jeu, la manufacture genevoise a un avantage sur la plupart des autres, car n’est pas Patek Philippe qui veut. Autrement dit, la perception que l’observateur peut avoir du design n’est jamais totalement neutre et différents paramètres influencent son jugement d’ensemble. Ainsi, cette nouvelle collection aux rondeurs suggestives pourrait laisser froides les observatrices, voire même ne pas être appréciée à sa juste valeur au sein d’une marque désireuse de véhiculer des valeurs contemporaines et communiquant d’une façon véritablement tournée vers le futur. Mais dans le cas de Patek Philippe, le regard porté par le public sur les collections est clairement différent. Les attentes sont différentes, les aspirations aussi. Là encore la manufacture fondée en 1839 par Antoine Norbert de Patek a su décrypter les désirs d’un auditoire féminin que l’on sait plus versatile parce que plus sensible à la mode.
Après environ 6 ans de recherches, d’études, d’écoutes des consommatrices et d’observation des marchés, mais aussi après de nombreuses itérations, la manufacture a choisi de se lancer et de dévoiler une collection que Thierry Stern présentait comme une référence très attendue des clientes de la manufacture. Une fois les montres susceptibles d’être essayées, les journalistes féminines des différents marchés se sont empressées de les passer au poignet.
L’essayer c’est l’adopter
Si certaines semblaient dubitatives au premier instant, toutes ont reconnu trouver la pièce tout à fait adaptée à leurs poignets, qu’il soit fin ou plus fort. Mais on devine les raisons de cette immédiate adoption. Conçue pour rythmer le quotidien des femmes indépendantes et actives, cette nouvelle référence disponible en acier ou en or rose se pare d’un boîtier rond de 36 mm de diamètre orné d’une lunette sertie de 160 ou de 208 diamants pour la version en or (cornes serties).
Pas trop fine, la carrure dégage un petit peu d’une sorte de masculinité domptée qui séduit celles qui avaient de temps en temps envie de piquer la montre de leur compagnon. Mais la ligne se pare aussi d’un puissant cadran portant des chiffres arabes en appliques et luminescents inspirés de ceux du modèle Pilote.
Ce choix mûrement réfléchi -auquel a été ajouté un guichet de date à 6 heures- impose un style puissant, contribue à rendre la lecture aisée et renforce une dimension que la manufacture reconnaît comme presque martiale à un cadran très texturé.
Ces oppositions font de cette montre à porter sur un bracelet métal en acier, en or ou en or serti de 248 diamants dont le dessin est une itération contemporaine de celui de la Twenty-4 historique, un vrai bijou à porter en toute occasion du jour et de la nuit. Et parce que les femmes ont aussi envie de partager avec les hommes le plaisir de porter des garde-temps dotés d’un cœur de manufacture qui donne toute sa noblesse à un tour de bras donnant l’heure qu’elles ont choisi, cette ligne, véritable nouveau chapitre horloger chez Patek Philippe, prend vie grâce à un calibre automatique de manufacture (Cal. Patek Philippe 324 SC) qui, visible par le fond transparent, devrait séduire les femmes ayant fait le choix d’avoir tout pouvoir sur leur vie.