La Marine Torpilleur d’Ulysse Nardin a le vent en poupe
Ulysse Nardin poursuit son rajeunissement et son recentrage de marque sur son héritage marin avec le lancement d’une déclinaison de sa Marine Torpilleur. Cette nouvelle édition de la collection lancée en 2017 montre de belle manière toute l’étendue du savoir-faire de la Maison du Locle. Tous à bord.
Classique et contemporaine
Cette nouvelle déclinaison de la collection désormais centrale Marine Torpilleur offre un classicisme apparent par sa boîte en or rose tout en rondeur avec ses cornes allongées et plongeantes. Mais en regardant de plus près on s’aperçoit que le boîtier est légèrement incurvé vers le fond ce qui lui donne une légèreté discrète. La lunette fixe et fine fait paraître la montre plus large qu’elle n’est en réalité et ses 42 mm se pose confortablement même sur les poignets fins. La cannelure délicate de cette dernière lui confère une vraie pointe d’élégance contemporaine à laquelle la couronne crantée fait écho. L’alternance des finitions brossées et polies, comme sur les cornes, corrobore cette impression. Le petit rappel au passé vient de la plaque vissée sur le flanc avec son numéro qui se réfère aux chronomètres marins qui ont contribué au rayonnement d’Ulysse Nardin. Une jolie touche vintage sur un garde-temps qui ne l’est pas.
Élégance et lisibilité
We immediately noticed the beauty of the black dial which stands out very elegantly against the golden pear-shaped hands and elongated and refined roman numeral indexes. Primarily encased in steel, the piece also turns out to be quite a versatile with a pink gold case. The balance of the dial is enhanced by the two sub-counters. At 12 o’clock, the 60-hour power reserve is visible between the indications ‘Haut’ (high) and ‘Bas’ (Low) in the same pink gold tone. At 6 o’clock, a small hand, always in the same tone, with a counter-weight in a pear shape, gently displays the seconds.
On remarque immédiatement la beauté du noir du cadran sur lequel se détachent élégamment les aiguilles poire dorées et les indices en chiffres romains allongés très raffinés. Sportive affirmée en acier, elle se révèle être une vraie citadine habillée en or rose. L’équilibre du cadran est renforcé par les deux sous-compteurs. A 12 heures, la réserve de marche de 60 heures est visible entre les indication ‘Haut’ et ‘Bas’ dorées dans le même ton or rose. A 6 heures, une fine aiguille, toujours dans le ton, avec un contre-poids lui aussi en poire, égrène délicatement les secondes. L’année de création d’Ulysse Nardin - 1846 - contre-balancée par la mention Chronomètre, vient donner la touche finale à l’harmonie qui se dégage du garde-temps. Un design réussi tient à tous ces petits détails. L’Ulysse Nardin nouveau de Patrick Pruniaux l’a semble-t-il bien compris. Ça fonctionne à merveille. Sobriété, élégance et parfaite lisibilité sautent aux yeux.
Mouvement manufacture
Le calibre UN118 qui anime ce nouveau modèle est le mouvement automatique produit en interne attitré des Torpilleurs. Un véritable chronomètre certifié COSC qui rappelle que la précision d’Ulysse Nardin est ce qui a construit sa renommée à l’époque des chronomètres marins qui ont permis de sillonner les mers du globe avec exactitude. Il est bien visible par le fond saphir et sa large ouverture. On peut dès lors admirer toute sa beauté à travers la masse oscillante en or 22k intelligemment ajourée en forme d’ancre de part et d’autre du logo Ulysse Nardin doré sur fond bleu marine. La référence marine est claire et la précision horlogère garantit par le poinçon ‘Ulysse Nardin certified’ qui vient couronner la bien-facture et la beauté du calibre. Les finitions sont dans la lignée de la haute horlogerie suisse qui caractérise Ulysse Nardin. Et pour le prix, les collectionneurs, jeunes et moins jeunes, seront ravis à n’en pas douter.